1. |
Insomnia
04:20
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INSOMNIA
(chroniques de l'autre côté)
Il a fallu que je marche droit
Sans regarder les ombres derrière
Celles qui dansent dans les lumières
Celles dans lesquelles les larmes se noient
Il a fallu que je marche droit
Que jamais ne regarde en arrière
Mes figurines aux belles manières
Sans reproches, sans rancoeurs mais sans joie
Il a fallu que je marche droit
Vers les forêts aux belles clairières
Et qu'aux fontaines me désaltère
Pour que je puisse sortir des bois
Il a fallu que je marche droit
Face aux photos entrer en prière
Pour que leurs chaînes me libèrent
De leurs absences, de leurs grands froids
Il a fallu que je marche droit
Pour déposer les armures des fiers
Pour enfin mettre genou en terre
Et accepter de n'être que moi
Il a fallu que je marche droit
Accepter mes faiblesses mes travers
Que j'y dépose mes piles de nerfs
Mes manques mes faiblesses mes effrois
Il a fallu que je marche droit
Pour te laisser vivre et être toi
Que j'appareille vers d'autres mers
Et sans crainte rester solitaire
Il a fallu que je marche droit
Sans peurs sans hontes et sans manières
Ne plus jamais regarder en arrière
Laisser nos enfants vivre leurs choix
Hugues LEMOINE 11 mai 2019.
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2. |
Méditation
03:36
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MEDITATION
Ne plus rien croire
Ne rien vouloir
Et puis s'assoir
Ne plus rien voir
Etre comme ça
Silence en soi
Comme ver à soie
Morceau de bois
Vivre l'instant
Si fulgurant
Etre vivant
Tout simplement
Sentir son sang
Battre ses flancs
Et voir l'étang
Infiniement
Et s'élever
Comme les fées
Et s'envoler
En un seul trait
Voir l'infini
Vivre mille vies
Et ébloui
Sentir la vie
SOLO
Ne rien vouloir
Et puis s'assoir
Silence en soi
Morceau de bois
Et s'élever
Comme les fées
Et s'envoler
Et ébloui
Sentir la vie
31 mai 2016 Hugues Lemoine
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3. |
Cool
04:57
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Cool comme le roseau les pieds dans l'eau
Me sens moitié canard moitié moineau
Sur mon âme blessée souffle la brise
Qui regonfle mon coeur et ma chemise
Les frissons de solitude glissent
Et comme des flammes jamais ne finissent
Mais mon regard se perd sur l'horizon
Où des nuées comme moi perdent raison
Cool comme une danse immobile
Que les fumées dessinent entre mes cils
A moitié clos comme un vieux phalanstère
Je reste hermétique à ceux qui déblatèrent
Qui se pavanent sous mes yeux mi clos
Et mon visage fébrile et pâlot
Couvert des cendres de regards enflammés
Tresssaille sous les fantômes d'anciens baisers
Cool comme le héron dressé à l'affut
Sur mon cul posé comme Boudha le fut
Je compte les secondes qui galopent
Qui me séparent de la mort du grand flop
Sans haine je la fixe droit dans les yeux
Où je ne distingue rien que du bleu
Qui irrigue tout à coup mes veines
En emportant loin toutes mes peines
Cool comme un félin perché sur sa branche
Je coupe des désillusions en tranches
Je hache menu mes tristesses rances
Pour en faire le jus de futures transes
Prêt à bondir sur la prochaine occase
Prêt à remettre ma vie dans les bonnes cases
Je scribouille sur un vieux livre de bord
Des mots bleus qui me rendent ivre mort
Paroles (août 2016) et musiques (mai 2018) Hugues Lemoîne
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4. |
Le chêne
06:34
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LE CHÊNE
Quand j'aurai refermé le livre
Quand j'aurai eu assez de vivre
D'aimer et gratter mes plaies
Ne voudrai plus rien écouter
Ni voir les cascades colorées
Des pluies douces du mois de mai
Ni sentir tanguer mon bateau
Se frayer un chemin dans les flots
Quand boire ne me fera plus ivre
Juste aux tripes un peu de givre
Quand je serai lassé de tout
Et quand je croirai voir le bout
De la vie qui bat dans mes veines
Qui panse et blesse de joies de peines
Qui rudoie les gueux et les reines
Qu'aucune souffrance ne freine
Quand je ne croirai plus au ciel
Aux paradis artificiels
Quand je n'aurai plus de désir
Quand mes sens s'mettront à moisir
Quand je voudrai poser un pied
Dans la tombe enfin m'arrêter
Quand rien ne m'émerveillera
Pas même insectes ou petits chats
Quand je n'aurai plus de colère
Quand mon coeur sera de la pierre
Quand mon âme aura abdiqué
Quand je ne croirai plus aux fées
Et quand lassé du genre humain
Je ne serrerai plus ses mains
Quand dans le grand silence épais
Tranquillement me glisserai
Jamais ne pourrai m'empêcher
De voir tes beaux yeux me scruter
Ton âme ainsi m'interroger
Me retenir me demander
Si cette vie vaut bien la peine
Si l'amour coule dans nos veines
Si il peut adoucir nos peines
Et lier nos âmes sereines
Jamais ne pourrai m'empêcher
De voir tes beaux yeux me scruter
Je chasserai alors ma peine
Et revivrai plus fort qu'un chêne
Hugues Lemoine 31 mai 2016
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5. |
Rêve
05:01
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RÊVE
Sur le bord de la route où je m'étais assis
Personne ne passait pas un insecte ici
L'air était dense et vous prenait à la gorge
Et à perte de vue ondoyaient les blés et l'orge
Gorge serrée sous le soleil comme un cactus
J'atendais l'ondée qui enfin hydrate l'humus
J'attendais enfin que quelquechose se passe
Dans un silence épais comme un bloc de glace
COMME DANS UN RÊVE, COMME DANS UN RÊVE ...
Sans un vouloir et sans même bouger un cil
J'ai fini de mes pensées par perdre le fil
Dans un rêve éveillé je marchais sur ma vie
Comme le funambule je n'avais aucune envie
Sinon de rester concentré sur cet acte
Pour ne pas chuter dans la cataracte
Rester sur ce fil était le plus important
Ne pas sombrer redevenir un enfant
COMME DANS UN RÊVE, COMME DANS UN RÊVE ...
Quand j'ai compris que rien d'autre n'arriverait
Que je me suis senti en paix rassuré
C'est alors que j'ai senti quelquechose bouger
C'était ta main qui sous l'oreiller me cherchait
Alors j'ai refermé les yeux et suis reparti
Dans les bras de Morphée en caressant ma mie
Alors j'ai refermé les yeux et suis reparti
Dans les bras de Morphée en caressant ma mie
COMME DANS UN RÊVE, COMME DANS UN RÊVE ...
31 mai 2016 Hugues Lemoine
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6. |
Nautile
04:09
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NAUTILE
Loin du tumulte des hommes
Isolé du grand maëlstrom
Je cherche a devenir comme
Les coquillages sans formes
Qui dorment au fond des abysses
Lumineux comme le gypse
Aux belles courbures ellypses
Survivants d'apocalypses
Ils reposent au fond des mers
Comme les fleurs qui couvrent la terre
Et chatoient comme le verre
Aux rayons des aubes claires
Comme eux je bois le silence
Comme ils mangent le krill qui danse
Et je sens mon sang qui pense
Comme la vie secoue leurs panses
En cet instant immobile
Suspendu comme un nautile
Je dérive vers l'inutile
Rien ne me semble futile
Tout se conjugue brusquement
Comme un puzzle de dément
Et fusionne en un instant
En un éclair fulgurant
Je suis devenu cet être
Que le silence a fait naître
Que le temps fait apparaître
Comme surgi d'une fenêtre
Des dimensions parallèles
Je me suis collé à elles
A cette falaises si belle
Dans les algues pêle-mèles
Et du fond de l'océan
Je scrute l'univers et sens
battre mon coeur et mon sang
Et du monde entend le chant
Alors là rien n'est plus beau
que ces sons qui viennent d'en haut
De partout leurs souffles chauds
Font ondoyer les coraux
Loin du tumulte des hommes
Isolé du grand maëlstrom
Je cherche à devenir comme
Les coquillages sans formes
En cet instant immobile
Suspendu comme un nautile
Je dérive vers l'inutile
Rien ne me semble hostile
Hugues Lemoine le 20 mai 2016
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7. |
Club des Coeurs Brisés
06:15
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LE CLUB DES COEURS BRISÉS
Sois bienvenu(e) au CLub des Coeurs Brisés
Nulle bienséance entres sans frapper
Sans honte sans crainte tu peux y pleurer
Les larmes de dépit toutes les verser
Sois bienvenu(e) au CLub des Coeurs Brisés
il n'y a là personne pour te juger
Tu peux venir t'assoir et nous parler
Nous finirons bien par te consoler
Sois bienvenu(e) au CLub des Coeurs Brisés
Toutes les peines nous saurons effacer
Toutes blessures savons cicatriser
Nous pouvons panser les âmes blessées
Sois bienvenu(e) au CLub des Coeurs Brisés
Ici on mange le pain des regrets
On cuisine les vielles douleurs en soufflets
Les amertumes en flans pâtissiers
Sois bienvenu(e) au CLub des Coeurs Brisés
Nous transplantons des greffons de beauté
Sutturons les sentiments déchirés
Pour à nouveau te permettre d'aimer
Hugues Lemoîne 1er septembre 2017
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8. |
Absence
05:27
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ABSENCE
Et c'était "No Man's Land Motel"
Qui tournait en boucles si belles
Loin des fracas des décibels
Et c'étaient tes yeux ma si belle
Qui vrillaient mon âme rebelle
Qui me lancaient comme un appel
Celui qui chavire mes pensées
Le phare de mon bateau blessé
Dont les amarres sont dénouées
Qui glisse dans les courants danger
De grosses vagues éclaboussé
Et dont le safran s'est cassé
INDIEN SAUVAGE DESORMAIS
CHEVAUCHANT COMME UN DESTRIER
LA SOLITUDE DES DAMNÉS
DE SIMPLES SOUVENIRS ARMÉ
EN AUTOMATE JE MARCHAIS
JOUR APRES JOUR PIED APRES PIED
Je n'écoutais plus que Manset
Guide de ma nuit déchirée
Pleine de rêves insensés
Et de gros sanglots étouffés
Et nu et seul je voyageais
Dans l'enfer des abandonnés
Qui se courbent sous la mitraille
De la honte qui les travaille
Des regrets et leurs sombres failles
Balayés comme simple grenaille
Ils avancent vaille que vaille
Quand brûle de leur couche la paille
Rien ne me faisait peur pourtant
Ni les jours qui vont s'enfuyant
Ni les silences assourdissants
Ni tous ces vides grandissants
Ni ces regards de nos enfants
Qui se détachent de leurs parents
j'avais eu de la vie mon dû
Mon coeur avait été mordu
D'amour il saignait encore plus
Et le meilleur j'avais vécu
Et si tes yeux m'avaient tant plu
j'y cherchais nos corps éperdus
Le désert immense devant moi
Les soirs seuls dans le grand lit froid
A te voir quand la chienne aboie
Les mois et les années sans joie
Où ne sont plus joints nos doigts
Avec l'absence devant soi
INDIEN SAUVAGE DESORMAIS
CHEVAUCHANT COMME UN DESTRIER
LA SOLITUDE DES DAMNÉS
DE SIMPLES SOUVENIRS ARMÉ
EN AUTOMATE JE MARCHAIS
JOUR APRES JOUR PIED APRES PIED
31 mai 2016 Hugues Lemoine
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9. |
Grand Froid
05:24
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LE GRAND FROID
Blotti dans le ventre de notre bateau
Recroquevillé comme un jeune louveteau
Transi de froid et de solitude glacée
Comme un foetus sur mon sein ma chienne pressée
J'écoute dans le vent qui siffle dans les hauts
Le murmure des voix qui encore me tiennent chaud
Les cris de nos filles si gaies si enjouées
Et les silences de tes tendresses rentrées
Il n'y a rien d'autre qui a compté en ces instants
Que ces voix, que ces rires, que ces cris et ces chants
Rien d'autre n'existe en dehors de l'espace
Où je me tiens gémissant plein de grimaces
J'entends ton silence qui résonne alentour
Et je sens ton absence me rôtir dans un four
Où des flammes de glace me font claquer des dents
Et j'espère tes mains se poser sur mes flancs
Hugues Lemoîne 12 mai 2016
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10. |
Rumination
04:37
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T'écrire que je t'aime
N'y suffira pas
Te le dire te le crier
Sera vain et futile
T'écrire que je taime
Que rien n'y fera
Me faire oublier
Partir sur une île
T'écrire que je taime
Rien n'y changera
De nos âmes unies
Que restera-til
T'écrire que je taime
Ne servira pas
A changer nos vies
Prises dans l'argile
T'écrire que je taime
C'est mourrir un peu
Et ne pas le faire
Peu à peu s'en aller
T'écrire que je taime
Oublier qu'il pleut
De ne plus te plaire
Et chaque soir rêver
T'écrire que je taime
pour étouffer le feu
Qui brûle mon air
Qui va m'étouffer
T'écrire que je taime
Et nous rendre un peu
Notre amour et me taire
Sans te déranger
T'écrire que je taime
Aujourd'hui demain
T'écrire que je taime
Pour la vie la mort
T'écrire que je taime
Aujourd'hui demain
T'écrire que je taime
Paroles (août 2016) et musique (mai 2018) Hugues Lemoîne
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11. |
Le grand four
03:14
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Rien ne nous rendra nos jeunes années
Rien ne refleurira les roses fanées
Rien ne fera renaître notre passé
Ne revivront plus nos amours blessés
Allons donc vivre d'autre belles années
Allons cueillir d'autres fleurs chamarrées
Et jouissons d'avoir eu un passé
Plein d'amours blessés qui sont envolés
Rien ne nous rendra l'enfance éblouie
L'émerveillement d'instants inouïs
Où nous chevauchions auprès des walkyries
Sorties de nos neurones neufs en folie
Allons rejouer aux jeux interdits
Cachés sous les tables où l'on se replie
Pour fuir les monstres aux panses remplies
Et couvrir de baisers nos mains enlacées
Rien ne nous rendra notre si grand amour
Et ses feux d'artifices tout autour
Et nos beaux yeux cernés au petit jour
Et nos âmes comme prises dans un grand four
L'amour est plus grand que le grand amour
Et partout ses feux brillent tout autour
Il suffit d'ouvrir nos yeux au grand jour
D'y laisser nos âmes fondre dans le grand four
- - - -
Rien ne nous rendra nos jeunes années
Rien ne refleurira les roses fanées
Rien ne fera renaître notre passé
Ne revivront plus nos amours blessés
L'amour est plus grand que le grand amour
Et partout ses feux brillent aux alentours
Il suffit d'ouvrir nos yeux au grand jour
D'y laisser nos âmes fondre dans le grand four
Paroles (août 2016) et musique Hugues Lemoine (mai 2018)
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12. |
Nous avons eu
05:17
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NOUS AVONS EU
j'ai lâché la rampe
J'ai lâché ta main
J'ai lâché tes yeux
J'ai lâché l'histoire
J'ai éteint la lampe
J'ai éteint nos liens
J'ai éteint le feu
J'ai éteint nos soirs
MAIS J'AI EU LA JOIE
MAIS J'AI EU TON COEUR
MAIS J'AI EU NOS FILLES
MAIS J'AI EU L'AMOUR
MAIS J'AI EU TON COEUR
MAIS J'AI EU NOS FILLES
MAIS J'AI EU L'AMOUR
J'ai fermé la porte
J'ai fermé ma gueule
J'ai fermé mon coeur
J'ai fermé mon âme
J'ai fui le cohorte
J'ai fui les mots veules
J'ai fui le bonheur
J'ai fui le vacarme
MAIS J'AI EU LA JOIE
MAIS J'AI EU TON COEUR
MAIS J'AI EU NOS FILLES
MAIS J'AI EU L'AMOUR
MAIS J'AI EU TON COEUR
MAIS J'AI EU NOS FILLES
MAIS J'AI EU L'AMOUR
Je reviens de loin
Je reviens vers toi
Je reviens à nous
je reviens de tout
Je cherche ta main
Je cherche l'émoi
Je cherche ta joue
Je cherche le tout
NOUS AVONS EU LA JOIE
NOUS AVONS EU NOS COEURS
NOUS AVONS EU NOS FILLES
NOUS AVONS EU L'AMOUR
NOUS AVONS EU NOS COEURS
NOUS AVONS EU NOS FILLES
NOUS AVONS EU L'AMOUR
Je n'ai pas d'excuses
Je n'ai pas de cris
Je n'ai pas de blâmes
Je n'ai pas de hontes
Je viens vers ma muse
Je viens je suis pris
Je viens à ta flamme
Je viens je t'affronte
NOUS AVONS EU LA JOIE
NOUS AVONS EU NOS COEURS
NOUS AVONS EU NOS FILLES
NOUS AVONS EU L'AMOUR
NOUS AVONS EU NOS COEURS
NOUS AVONS EU NOS FILLES
NOUS AVONS EU L'AMOUR
12 mai 2016 Hugues Lemoine
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13. |
Papillon
04:37
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PAPILLON
J'AI PAYé TELLEMENT CHER
DE VIVRE COMME LES EPHEMERES
PAPILLON DE NUIT EN ENFER
Ca m'a coûté la liberté
D'aller et de venir en paix
Dans les salons trop décorés
J'ai cultivé la pauvreté
En attentif jardinier
J'ai concocté tous les engrais
De tout cet amour partagé
Comme Harpagon je thésorisais
Je l'ai savamment protégé
Et le jour où il s'est enfui
Je n'en fus même pas surpris
j'ai pleuré comme pleure la pluie
J'AI PAYé TELLEMENT CHER
DE VIVRE COMME LES EPHEMERES
PAPILLON DE NUIT EN ENFER
Et après la pluie le soleil
Enfin revient vous émerveille
Et vous redonne la vie pareille
Et l'on repousse de la terre
Comme les fleurs dans les parterres
Aux cent mille couleurs délétères
Alors le prix m'a paru bon
J'ai aimé être papillon
J'ai aimé de la vie le son
Et si la vie n'a pas de prix
C'est pour l'amour qu'elle donne ici
Qu'elle distribue à l'infini
Dans chaque corps dans toutes choses
Tu peux y lire sa belle prose
Ses grande métamorphoses
Regardes au dedans de toi
J'AI PAYé TELLEMENT CHER
DE VIVRE COMME LES EPHEMERES
PAPILLON DE NUIT EN ENFER
Regardes en dedans de toi
Il y a quelquechose qui bat
Tu n'as pas besoin de foi
Pas besoin de croire pour savoir
Que l'amour pulse dans le soir
Et même dans les abîmes noirs
Payes donc le prix et va t'assoir
A la source où il te faut boire
Sous peine de vivre sans espoir
Regardes au dedans de toi
Pas besoin de croire pour savoir
Que l'amour pulse dans le soir
Et même dans les abîmes noirs
Payes donc le prix et va t'assoir
A la source où il te faut boire
Sous peine de vivre sans espoir
J'AI PAYé TELLEMENT CHER
DE VIVRE COMME LES EPHEMERES
PAPILLON DE NUIT EN ENFER
31 mai 2016 Hugues Lemoine
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14. |
Retrouvailles
05:08
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RETROUVAILLES
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Le chemin du piano
Celui où la musique
Guérit de tous les maux
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Le chemin de ta peau
Et de l'amour magique
Qui nous rend tous beaux
JE VOUDRAIS LES RETROUVER ... LES RETROUVER
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Le chemin de la joie
Celui où le bonheur
Exulte à chaque pas
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Ma jeunesse et ma foi
Leurs océans de fraîcheur
Y boire encore une fois
JE VOUDRAIS LES RETROUVER ... LES RETROUVER
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Mes aimées du passé
Les voir autour de moi
Sourires satisfaits
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
les rires de mes bébés
Blotties pleines d'émoi
A leur mère enlacées
JE VOUDRAIS LES RETROUVER ... LES RETROUVER
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Ma plume féconde
Les instants fulgurants
Où les Muses grondent
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Ce feu cette faconde
Qu'ont les yeux des enfants
qui découvrent le monde
JE VOUDRAIS LES RETROUVER ... LES RETROUVER
SOLO
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Ma mère et mes enfants
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Mes amis mes parents
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
Enfin bouillir mon sang
JE VOUDRAIS RETROUVER ...
De la vie le vrai chant
JE VOUDRAIS TE RETROUVER ... JE VOUDRAIS TE RETROUVER ...
1er février 2016 Hugues Lemoine
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15. |
Vingt ans
04:42
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VINGT ANS
Si j'ai trois fois ton âge
Toujours le coeur en rage
Je bois à tes vingt ans
Toi qui es de mon sang
Et quand j'avais ton âge
Mon âme sarcophage
Mourait à chaque instant
Brillait comme un diamant
Le monde était à moi
J'étais rempli de joie
Comme l'eau est au ciel
Comme l'abeille est au miel
Et j'étais comme un roi
Qui a ses propres lois
Qui se rie des querelles
Qui vit comme un rebelle
Rien ne me faisait peur
Pas même le malheur
J'étais comme invincible
Une confiance indicible
Sois comme ça ma fleur
Ne retiens pas ton coeur
Laisses les vents terribles
Périr, rater leur cible
Mon Héloïse ma douce
Quans tu mangeais ton pouce
Ton âme était en paix
et comme tes yeux brillaient
Sois de l'arbre la mousse
Sois heureuse et pousse
Chaque jour comme le blé
Nourris toi de l'été
Et surtout sois toi-même
Toujours celle que j'aime
Et surtout sois toi-même ... toi-même
SOLO
Sois comme l'éponge
Blottie où nul ne plonge
Prends les rayons du jour
Et fais en de l'amour
Car la vie est un songe
Fais que rien ne te ronge
Nourris toi de l'amour
Cultive le chaque jour
Et surtout sois toi-même
Toujours celle que j'aime
Et surtout sois toi-même ... sois toi-même
15 mai 2016 Hugues Lemoine
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16. |
Pas assez
02:40
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PAS ASSEZ
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
Pour tout dire et tout faire
Pour naître vivre et mourir
Dans les mondes parallèles
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
Pour traverser les enfers
Paradis et délires
Des univers pèles mêles
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ... NON j'NAI PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ..
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
Pour remonter les temps
Immémoriaux et sacrés
Qu'ont vécu nos anciens
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
Pour donner aux enfants
Héritages et les clés
qui ouvriront leur liens
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ... NON j'NAI PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ..
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
Pour donner de l'amour
En cataractes mauves
Aux princes et princesses
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
Pour te chanter mon äme
En frissonnant de peur
Qu'elle périsse dans tes yeux
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ... NON j'NAI PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
pour voyager ves l'après
Et en faire mon affaire
Le parsemer de fleurs
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
Pour graver le papier
Du sceau de l'univers
Et de son créateur
PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ... PAS ASSEZ D'UNE SEULE VIE ...
30 avril 2016 Hugues Lemoine
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17. |
A mes chéries
03:39
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Mes chéries mes amours
Mes tendres si câlines
Vos enfance envolées
En mon coeur sont clouées
Mes chéries mes amours
Mes douces figurines
Emportés nos paquets
Patiemment ficelés
Patiemment ficelés
Mes chéries mes amours
Mes mignonnes gamines
Colis de doux baisers
Regards ardents mouillés
Mes chéries mes amours
Mes princesses marines
Nos bonheurs gardez-les
Pour savoir partager
Pour savoir partager
Mes chéries mes amours
Mes soleils, mes mutines
Silences et regrets
Laissez les, oubliez
Mes chéries mes amours
Mes si belles chagrines
Heureuses et enjouées
Restez le à jamais
Mes chéries mes amours
Mes tendres si câlines
Vos enfance envolées
En mon coeur sont clouées
Mes chéries mes amours
Mes douces figurines
Emportés nos paquets
Patiemment ficelés
Patiemment ficelés
Mes chéries mes amours
Mes mignonnes gamines
Colis de doux baisers
Regards ardents mouillés
Mes chéries mes amours
Mes princesses marines
Nos bonheurs gardez-les
Pour savoir partager
Pour savoir partager
Mes chéries mes amours
Mes soleils, mes mutines
Silences et regrets
Laissez les, oubliez
Mes chéries mes amours
Mes si belles chagrines
Heureuse et enjouées
Restez le à jamais
Heureuse et enjouées
Restez le à jamais
Heureuse et enjouées
Restez le à jamais
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