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Surhumains
04:48
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SURHUMAINS
Ils brûlent la gomme sur des alsphaltes
Comme des enfants sur des chevaux de bois
Leurs montures mécaniques sans pattes
Rugissent leur coeurs perdus aux abois
Et parfois l'un d'entre eux chute durement
Et ça ne leur sert jamais de leçon
ETRE SURHUMAIN ... SORTIR DE LA BANDE ...
Ou dans des carosses étincelants
Ils explosent des records des murs du son
Ou ils se jettent du haut de l'espace
Sans parachute et sans aucun barrage
Pour laisser enfin une petite trace
Pour pouvoir enfin sortir de leur cage
ETRE SURHUMAIN ... SORTIR DE LA BANDE ...
Ils skient et surfent sur d'abruptes pentes
Ils marchent sur des fils entre les montagnes
Au ras des rochers ils volent ils chantent
Ou sur des rings ils vont à la castagne
Sans peur sans haine sans le moindre regret
Juste parceque l'honneur le leur impose
Il tirent dans le tas comme des dératés
Criant le nom de leur Dieu ils s'explosent
ETRE SURHUMAIN SORTIR DE LA BANDE ...
Ils ne savent pas ce qu'ils font mais il le font
Parceque leur instinct leurs gènes demandent
De braver cette mort et leurs démons
ETRE SURHUMAIN ... SORTIR DE LA BANDE ...
ETRE SURHUMAIN ... SORTIR DE LA BANDE ...
ETRE SURHUMAIN ... SORTIR DE LA BANDE ...
7 août 2016 Hugues Lemoine
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2. |
Rescapés
02:16
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RESCAPES
Perdus dans l'immensité
Ils dérivent sans fin
Les yeux révulsés hallucinés
Passent les miriades de mondes
Perdus loin de leurs cités
De leurs maisons aux toits fins
Aux plafonds enluminés
Aux piscines rondes
Leurs vaisseaux d'apocalyses
Troués de mille parts
Ont fui comme des abeilles
Les enfers qu'ils ont semé
Insectes couleurs de gypses
Aux uniformes regards
Pour que leurs âmes s'éveillent
Cherchent leur havre de paix
SOLO
Perdus dans l'immensité
Ils dérivent sans fin
Les yeux révulsés hallucinés
Ils voient les miriades de mondes
Perdus dans l'immensité
Perdus dans l'immensité
Ils dérivent sans fin
1er mai 2016 Hugues Lemoine
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3. |
Conquistadores
04:22
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CONQUISTADORES
Et soudain j'ai vu les nuages
Qui galopaient sous les orages
Comme de grands chevaux en nage
Il déboulaient horde sauvage
Dans le tumulte de la foule
Agglutinés comme les moules
Soldats d'un monde qui s'écroule
Sous leurs boucliers leurs cagoules
FIEREMENT CES CONQUISTADORES
ARBORAIENT LEURS PARURES EN OR
A LA COUR LES REINES DU NORD
INSOUCIANTES IGNORAIENT LA MORT
Ils pourfendaient leurs semblables
Et dans leurs yeux la haine palpable
La fureur incommensurable
Peur et folie incontrôlable
Il s'acharnaient comme des chiens
Sur ce qui n'était plus humain
Qui n'avait plus ni pieds ni mains
Insatiable était leur faim
FIEREMENT CES CONQUISTADORES
ARBORAIENT LEURS PARURES EN OR
A LA COUR DES REINES DU NORD
INSOUCIANTS ILS IGNORAIENT LA MORT
Le sang coulait dans les rigoles
Des femmes hurlaient comme des folles
Toutes les pigogues fuyaient l'atoll
Comme nuée d'oiseaux qui s'envolent
Rien n'échappait à la fureur
De ces effroyables tueurs
Qui distribuaient le malheur
En un méthodique labeur
FIEREMENT CES CONQUISTADORES
ARBORAIENT LEURS PARURES EN OR
A LA COUR LES REINES DU NORD
INSOUCIANTES IGNORAIENT LA MORT
SOLO
Et soudain j'ai vu les nuages
Qui galopaient sous les orages
Comme de grands chevaux en nage
Il déboulaient horde sauvage
Requins et orques attirés
par l'odeur du sang des blessés
Demi vivants ils les dévoraient
Et leurs bateaux ils les croquaient
FIEREMENT CES CONQUISTADORES
ARBORAIENT LEURS PARURES EN OR
A LA COUR LES REINES DU NORD
INSOUCIANTES IGNORAIENT LA MORT
28 mai 2016 Hugues Lemoine
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4. |
Il dort
06:03
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Il dort ...
Les Yeux grands ouverts
Quand les autres dorment
Il marche la nuit
Dans sa tête de chou
Dont les feuilles tombent
Eternel automne ...
Il dort
Il traverse les mers
Les déserts sans formes
Des rêves enfuis
De ses yeux de fou
Qui scrutent les tombes
Des pharaons à la gomme ....
Il dort
Il cherche un amer
Une route, une forme
Un sommeil sans prix
Au fond de ce trou
Avant qu'il ne tombe
Qu'il ne ferme le tome ...
Il dort
Il voyage aux enfers
Quand ses anges dorment
Il crève la nuit
Ses yeux de hibou
Clignent sous les bombes
D'effroyables hommes ...
Il dort
Il cherche de l'air
Sans chlorophorme
Un azur ébloui
Où nager partout
Où plus rien ne tombe
Au divin arôme ...
Il dort
Il dort ...
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5. |
Le temps d'un soupir
04:21
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C'est le temps d'un soupir ...
C'est le temps d'un soupir
Eternité limpide
Un point d'orgue d'avenir
Une double croche avide
Une saignée à ton âme
Qui se meurt de tristesse
Un gros silence infâme
Sur ton amour en liesse
C'est le temps des soupirs
C'est le temps d'un saphir
D'un bijou que tu voles
Pour t'acheter ses rires
Ecraser les bémols
Une heure si sublime
Où tu couches en son sein
Une ronde si ultime
De son sexe à ses reins
C'est le temps des saphirs
C'est le temps des sourires
Des becquées effrénées
Ruades sans mollir
Extases acidulées
Les dièses et les bécarres
Des symphonies lascives
Les cuisines en bazar
Les literies évasives
C'est le temps des sourires
Et le temps de souffrir
Quand l'absence indiffère
Qu'il vaudrait mieux partir
Qu'on blesse qu'on interfère
De pousser tous les cris
Les mutisme profonds
Blessures cacophonies
Où l'amour sort de ses gonds
Et le temps de souffrir
C'est le temps des soupirs ...
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